Les mondiaux Suite et fin :)

D’abord merci ! Merci du fond du cœur pour cet appui incroyable, pour vos encouragements depuis jour  D. Jour D ? Ce jour où j’ai parlé de ma Dépression et aussi tout ce cheminement pour le Dépassement.  

Ce fut une aventure fabuleuse que celle de partir du point A que je pourrais aussi dire point ZÉRO jusqu’aux championnats mondiaux en Nouvelle-Zélande.

J’ai travaillé, j’ai sué, j’ai eu mal au corps, mais ce n’était rien par rapport à ce que j’étais pour vivre cette semaine à Auckland.

Une dose de WOW ! (À quand remonte votre dernière dose de wow ?) Euphorie, émotions, étonnement. Me suis-je vraiment rendue là par moi-même ? Oui.

Sur mon Échelle de Richter personnelle (Échelle de tremblement intérieur) Il y a eu la naissance de mes enfants, mon mariage et les mondiaux. Oui madame (monsieur) c’est aussi haut.

J’aurais aimé que ma course se déroule un peu mieux. Je visais la 25^e position. J’ai terminé 33^e. J’ai tout donné ce que j’avais cette journée là.  Que dire de plus ? J’ai apprécié la natation malgré le petit 14degrés Celsius et les coups de bras. Je me suis perdue dans la zone de transition même si tout était superbement indiqué ! Les côtes si faciles à l’entrainement ont  certainement gonflé pendant la nuit !!! Elles me semblaient interminables.  Et la course à pied, le parcours était t facile. Mais mes jambes ont préféré faire du tourisme.  Que s’est-il passé quand finalement j’ai tourné le coin et vu le tapis bleu des derniers mètres ? J’ai pleuré de bonheur !  J’y suis arrivée.

Et je suis toujours sur mon nuage.

Convaincue que je peux réaliser tout ce que je veux. Même mes rêves les plus fous. Surtout les plus fous. Mais ca prend  du travail, des concessions, de la persévérance.  Ca tombe bien, je suis tombée dedans quand j’étais petite !

Grâce aux hauts et aux bas de ma vie, au triathlon, à TVA sports j’ai muri comme une pomme à l’automne et  la cueillette s’annonce excellente !

Et je m’en voudrais de ne pas mentionner  BIOK + et  Arnicare de Boiron. Des partenaires qui me donnent le gout de me dépasser encore et encore. Parce que jamais dans les rêves les plus fous j’ai pu imaginer qu’une entreprise (ou 2 ) ait envie de s’associer à moi !

Cette pause d’entrainement est la bienvenue.  Un mois environ. Mon prochain défi m’attend déjà.  J’ai un demi-Ironman à compléter en juin.  Et un jour ce sera Kona. Comme athlète ou comme bénévole. Mais  cette année le plus vieux compétiteur avait 84 ans. Il me reste du temps. Je souffle sur mes 39 bougies dans une quinzaine de jours ! Il n’est jamais trop tard pour réaliser ses rêves les plus fous !! JAMAIS TROP TARD.